- 20 mars 2016 - France
JUSQU'À UNE FAUSSE JOURNALISTE
Selon Erwan Le Mordehec, une fausse journaliste se faisant passer pour une victime d'abus sexuels, a rencontré , en février 2010, le prélat à Fourvière. Ce dernier lui a immédiatement conseillé à cette fausse victime de porter plainte.
Le blogueur rappelle qu'ainsi le cardinal a personnellement donné l'impulsion "d'une politique de vérité et de transparence" , dans ce cas et dans d'autres dans communautés religieuses.
A la question de savoir si elle devait "se taire pour ne pas faire de mal à l’Eglise", Mgr Barbarin a répondu par la négative à la fausse victime, en ajoutant: "tant pis si c’est une honte supplémentaire pour l’Eglise!" Le portrait d’un prélat qui négligerait ces affaires, anxieux de la réputation de l’institution, ne tient pas, note Erwan Le Mordehec.
Et l'avocat de conclure: "Mgr Barbarin a pris un risque. On peut répondre que le plus infime risque ne peut être couru. On peut répondre aussi qu’en près de 20 ans, un homme peut changer et qu’à ce jour, aucun nouvel acte n’a été révélé malgré la publicité de cette affaire et plusieurs mois d’enquête. Dans le cas contraire, son appréciation en serait évidemment bouleversée.
En tout état de cause, cette affaire est suffisamment sérieuse pour que son périmètre ne soit pas abusivement étendu". (source : cath.ch)
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